Au fil des éléments… une exposition par quatre patients

Écrit le 1 Fév, 2021

Ildys - établissements de santé en bretagne

« AU FIL DES ÉLÉMENTS »
C’EST AINSI QU’ILS ONT BAPTISÉ LEUR EXPOSITION.

Quatre patients amateurs de photographie se sont retrouvés autour d’une passion commune pour offrir aux usagers de la Fondation leur regard sur les éléments qui les entourent. Chacun en soin à Perharidy, chacun à son rythme, chacun acteur de sa rééducation et de ses moments d’évasion.

Ils sont surtout devenus acteurs de leur exposition : depuis l’idée d’exposer jusqu’à la mise sous cadre, en passant par la rédaction des lignes qui accompagnent les images, ce sont eux !

Nous partageons ici une sélection de leurs photos.

AMANDINE

« Mon Rocher, Je t’observe depuis des années à travers l’objectif de mon appareil photo. Le temps passe mais il n’a pas d’effets sur toi. Les rayons du soleil, la lumière du ciel et la couleur de la mer te rend chaque jour différent. Je ne me lasserai jamais de ce face à face lointain. Je me demande ce qui se cache derrière ta silhouette de pierre. Un jour, je marcherais jusqu’à toi pour le découvrir. »

KARINE

« Mon hospitalisation en R.T.O (chambre 06)
m’a fait redécouvrir ce cadre exeptionnel qu’est
la presqu’île Perharidy.
Tout les éléments sont réunis (le ciel, le soleil, et
l’eau) pour une photo . . .
Puis deux . . . et s’en suit cette exposition.»

FRED

« Une chute, une hospitalisation de longue
durée, un corps brisé mais l’esprit bien présent.
La photo aère la tête. Un cadre magnifique,
la mer à perte de vue. Les levés de soleil ainsi
que les couchés sont à couper le souffle.
Le meilleur appareil photo est bel et bien
l’oeil humain mais en garder une trace, un
souvenir sur papier glacé rend le sourire
à chaque regard posé sur ces photos.
Immortaliser ces instants magnifiques que la
nature nous offre en baie de Perharidy est un
clin d’oeil qui reste gravé dans le temps pour
le plaisir des yeux et un moment d’évasion. »

PHIL

« Déambulation
Rêves des confins,
Impression nées d’un rayon de lumière au-dessus
de l’océan,
Vision d’un antique dieu d’Égypte qui disparait à
l’horizon,
Tant d’images fugitives qu’on voudrait pour
toujours.
C’est un petit coin de terre arboré bordé de mer,
Presqu’une ile et pourtant infini,
Aux couleurs changeantes qui vivent au gré du
temps,
Où les heures sont des jours et les jours des siècles.
Ici les corps renaissent,
Les âmes embrassent la vie
Et les coeurs s’envolent
Tandis que se promènent
Des regards éblouis. »

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